Un homme perdu, alcoolique et seul, vit dans un sous-sol, dans laquelle il a une chambre minable. Cet homme n’a plus de projets, plus d’envies. Il hait le jour qui se lève et voudrait dormir, toujours.
Mais c’est sans compter l’arrivée dans sa vie d’une jeune femme, et surtout de son bébé.
Leonid Nikolaïevitch Andreïev (9 août 1871 - 12 septembre 1919) est un journaliste et écrivain russe, né à Oriol, au sud de Moscou.
Très tôt orphelin de père, il devient avocat pour subvenir aux besoins de sa famille. « Trompé » par un de ses clients, il arrête de plaider et se tourne vers la chronique judiciaire (chroniqueur au Messager moscovite à partir de 1897).
Il se met dès lors à écrire des nouvelles et des pièces de théâtre. Il est lu et joué, connaît le succès, puis sombre dans l’oubli et meurt en 1919 en Finlande près de Terijoki des suites d’un suicide raté quelques années auparavant. Il est enterré au cimetière Volkovo de Saint-Pétersbourg. Leonid Andreïev était également photographe.
Les œuvres de Leonid Andreïev ont mis beaucoup de temps à nous parvenir, très longtemps cachées dans les archives de l’ex-Union soviétique. On doit leur arrivée en France à Laurent Terzieff qui monta la pièce « La Pensée », tirée de la nouvelle éponyme, en 1962, mais ses albums de photographies sont régulièrement réédités.